Le mot workflow est devenu très commun dans le domaine de l’organisation professionnelle, surtout avec la démocratisation des outils numériques et l’essor du management par les processus. Derrière ce mot, se cache un concept essentiel pour toute entreprise et toute organisation cherchant à optimiser ses processus de travail et à réduire ses délais de production. De manière simple, on peut dire qu’un workflow représente l’enchaînement des étapes, des tâches et des règles qui forment un flux de travaux à réaliser pour atteindre un objectif défini.
Dans un environnement professionnel, la gestion des processus se fait souvent en lien avec des acteurs clés (collaborateurs, responsables, managers) et implique de multiples intervenants, chacun ayant un rôle spécifique. L’automatisation croissante de ces processus permet non seulement de gagner du temps, mais aussi de réduire les erreurs humaines et d’améliorer la qualité du travail fourni. Des logiciels de workflow existent aujourd’hui pour gérer plus facilement ces process et guider chaque acteur dans ses tâches, tout en assurant un contrôle systématique du flux de travaux.
Qu’il s’agisse de la mise en place d’un workflow pour le marketing, pour la production industrielle, pour la gestion de projet, ou même pour le traitement de données au sein d’une organisation, les principes fondamentaux restent les mêmes : la modélisation du flux et l’automatisation des tâches répétitives, le suivi des règles métier, le respect des délais et la centralisation de l’information. De nombreux services se sont construits autour du management des processus, parfois désignés sous l’acronyme BPM (Business Process Management). Dans cette série d’explications, nous verrons :
- Qu’est-ce qu’un workflow ?
- Comment créer un workflow ?
- Quels sont les avantages du workflow ?
- Comment automatiser un processus de workflow ?
- Quels types de workflow existent ?
- Comment optimiser un workflow ?
- Quel logiciel de workflow choisir ?
Nous proposerons également des exemples, des méthodes de mise en place et des pistes pour identifier la solution de workflow la plus adaptée à vos besoins. Que vous soyez une entreprise française, un secteur industriel, ou encore un service public, vous verrez comment la bonne gestion de vos processus peut être un avantage compétitif majeur pour améliorer l’efficacité et la productivité de vos équipes.
1. Qu’est-ce qu’un workflow ?
1.1 Définition du workflow
Le workflow, qu’on peut également traduire par « flux de travail » ou « flux de travaux », est un système structuré permettant d’orchestrer et de gérer l’enchaînement d’étapes dans un processus donné. Il s’appuie sur des règles précises et suit une modélisation conçue pour guider chaque acteur (ou chaque collaborateur) dans la réalisation de ses tâches.
Dans un système de workflow, chaque étape dépend souvent de la finalisation de l’étape précédente, bien qu’il existe des flux en parallèle dans certains cas spécifiques. L’information circule alors de manière fluide d’une personne à l’autre ou d’un service à l’autre, selon un schéma (ou un diagramme) de flux préalablement défini. Grâce à ce système, on peut assurer la bonne exécution de chaque tâche, identifier d’éventuels points de blocage et réduire le risque d’erreur. Un suivi étape par étape assure une visibilité en temps réel, facilite la détection rapide des anomalies et la coordination des équipes, et permet l’ajustement du flux pour avoir une processus opérationnel.
1.2 Le rôle de la gestion des processus
La gestion des processus – parfois appelée BPM (Business Process Management) – est l’ensemble des pratiques visant à modéliser, optimiser et automatiser les flux de travail au sein d’une organisation. Le workflow constitue un des éléments centraux de la gestion de ces processus, puisqu’il permet de représenter visuellement et de piloter les étapes de bout en bout.
Grâce à la gestion par workflow, on peut définir clairement :
- Les tâches à réaliser et leur ordre d’exécution.
- Les acteurs (ou intervenants) responsables de chaque étape.
- Les règles qui conditionnent le passage d’une étape à la suivante.
- Les éléments de données nécessaires à la bonne exécution de chaque tâche.
- Les délais et la vitesse d’exécution escomptée.
Lorsque l’on parle de management par le workflow, on évoque à la fois la mise en œuvre technique (via un logiciel dédié) et l’approche méthodologique (respect des règles métier, analyse des flux et traitement de l’information).
1.3 Un exemple concret
Pour mieux comprendre, prenons un exemple simple dans le secteur du e-commerce : la gestion d’une commande. Le processus d’achat en ligne comprend plusieurs étapes : sélection du produit, ajout au panier, saisie des coordonnées, paiement, validation, préparation de la commande, expédition, puis suivi de la livraison. Chaque tâche intervient dans un ordre déterminé, et certaines peuvent se dérouler en parallèle (par exemple, la facturation et la préparation du colis). Un workflow bien défini va s’assurer que les bonnes informations circulent et que chaque service ou équipe prend en charge la bonne tâche au bon moment.
Dans ce workflow, on retrouve :
- L’automatisation de certaines tâches (ex. envoi automatique d’e-mails de confirmation).
- La gestion des statuts d’avancement.
- La réalisation de contrôles (vérification du paiement, de l’adresse).
- Des règles de relance en cas de non-paiement ou d’incident de livraison.
Cette mise en place d’un flux de travaux apporte une meilleure efficacité, une diminution des erreurs et un gain de temps précieux.
2. Comment créer un workflow ?
2.1 Les grandes étapes de mise en place
Créer un workflow dans une organisation requiert une démarche structurée. Voici les étapes clés pour la création et la mise en place d’un flux de travail :
- Identifier le processus à améliorer : Il s’agit de définir clairement le périmètre, les tâches concernées et les besoins de l’organisation.
- Recueillir les informations : On s’assure de comprendre toutes les règles existantes, les conditions de passage d’une étape à l’autre, les délais, les intervenants, etc.
- Modéliser le flux : À l’aide d’un schéma ou d’un diagramme, on représente visuellement la séquence des tâches et des étapes, incluant les actions à réaliser en parallèle si besoin. Des outils de dessin graphique facilitent cette phase de modélisation.
- Attribuer les rôles : On définit qui est responsable de chaque tâche. À ce stade, il est important de gérer les accès, les autorisations et les règles de validation.
- Choisir un logiciel ou un outil adapté : De nombreux logiciels de workflow (en cloud ou installés en local) permettent de concevoir et de piloter un workflow.
- Automatiser certaines tâches : Si cela est pertinent, on intègre l’automatisation pour les tâches répétitives (ex. envoi d’e-mail, mise à jour automatique de statuts).
- Tester le workflow : On effectue une phase pilote pour identifier les problèmes, réaliser des ajustements et modifier le flux si nécessaire.
- Former les collaborateurs : Il convient d’expliquer le système en place, les règles et les bonnes pratiques à toutes les personnes impliquées.
- Suivre la performance : Grâce à des tableaux de bord et des indicateurs, on mesure l’efficacité du workflow et on l’améliore de façon continue.
2.2 Outils et logiciels de gestion
Pour créer et gérer un workflow, on peut utiliser un logiciel dédié ou un outil de gestion de projet. Certains proposent des fonctionnalités de BPM, d’autres se concentrent plutôt sur l’ordonnancement des tâches. Les solutions peuvent être très différentes en termes de fonctionnalités, d’ergonomie et de prix :
- Logiciels spécialisés en workflow : Ils offrent des fonctions de modélisation avancées, de traitement automatisé et de suivi en temps réel.
- Suites collaboratives dans le cloud : Elles intègrent des modules de gestion de flux pour coordonner le travail d’équipe.
- Outils de gestion de projet classiques : Ils peuvent parfois être étendus avec des plugins ou des intégrations pour gérer des processus plus complexes.
Le choix de l’outil se fera en fonction de la taille de l’entreprise, du secteur d’activité, du niveau de complexité souhaité et du budget alloué. À titre d’exemple, un petit service marketing peut se contenter d’un outil plus simple et moins cher, tandis qu’une grande entreprise industrielle aura besoin d’un logiciel plus robuste intégrant la gestion de la chaîne de production, la qualité et la sécurité.
2.3 Les bonnes pratiques pour réussir
- Impliquer les collaborateurs : Un workflow doit être accepté par ceux qui l’utilisent au quotidien. La communication et la formation sont donc essentielles.
- Rester flexible : Un workflow trop rigide peut bloquer l’organisation. Prévoyez la possibilité de modifier rapidement le flux en cas d’évolution des besoins ou des règles.
- Mettre en place une gouvernance : Désignez un responsable du workflow ou un comité de pilotage pour le suivi et l’amélioration continue.
- Sélectionner un logiciel adapté : L’outil doit répondre aux spécificités de votre organisation (intégration avec d’autres systèmes, compatibilité avec le SI existant, etc.).
- Mesurer régulièrement : La mise en place d’indicateurs (ex. taux de traitement réussi, délai moyen, etc.) permet d’assurer le respect des objectifs et l’efficacité globale du processus.
3. Quels sont les avantages du workflow ?
3.1 Optimiser les processus et améliorer l’efficacité
Le principal avantage d’un workflow est de pouvoir optimiser les processus en donnant une vision claire et globale du flux de travail. En identifiant précisément la succession des tâches, on peut aisément détecter les goulets d’étranglement, les erreurs récurrentes, et les règles redondantes. L’efficacité s’en trouve alors renforcée :
- Réduction des temps morts entre deux étapes.
- Centralisation de l’information et élimination des actions dupliquées.
- Assurance d’une meilleure coordination entre les équipes et les services.
- Automatisation de certaines tâches répétitives pour gagner du temps.
- Réduction des coûts relatives aux actions éxécutées
3.2 Augmenter la productivité et la qualité
Grâce à un workflow bien conçu, chaque acteur sait à quel moment intervenir et quelles sont les actions à réaliser. Cette organisation efficace permet d’éviter les retards, de limiter le risque d’erreur humaine et d’atteindre une meilleure qualité de production. Résultat : la productivité s’élève et les collaborateurs se concentrent sur des tâches à plus forte valeur ajoutée.
3.3 Réduire le risque et gagner en visibilité
Un workflow clairement défini et outillé apporte une meilleure visibilité sur l’ensemble du processus. Les responsables peuvent suivre en temps réel l’avancement, anticiper les risques et fournir rapidement des ressources supplémentaires si besoin. Par ailleurs, la traçabilité des actions facilite les audits, la gestion de la conformité et le respect des normes internes ou externes.
3.4 Faciliter l’alignement entre différentes activités
Dans une entreprise, il est fréquent d’avoir plusieurs activités ou services qui doivent collaborer. Le workflow sert de fil rouge pour aligner ces activités de manière cohérente, chacun connaissant son rôle, son objectif et la manière de valider la sortie de son travail. Cette synchronisation est particulièrement cruciale dans un environnement complexe, où la coordination entre multiples services (informatique, marketing, production, etc.) est un facteur clé de succès.
4. Comment automatiser un processus de workflow ?
4.1 Les principes de l’automatisation de processus
L’automatisation d’un processus de workflow consiste à confier des tâches répétitives ou chronophages à un système ou à un logiciel, afin de libérer du temps humain pour des actions à plus forte valeur ajoutée. L’automatisation peut prendre différentes formes :
- L’envoi automatique de notifications ou de rapports.
- La génération de documents standardisés.
- Le déclenchement d’opérations en fonction de règles prédéfinies (ex. en cas d’anomalie détectée).
- L’utilisation de l’Intelligence Artificielle pour analyser de grandes quantités de données et prendre certaines décisions.
Selon la Workflow Management Coalition, l’automatisation des processus vise à rationaliser le flux opérationnel de travail, à réaliser des gains de productivité et à réduire les erreurs.
4.2 Les outils d’automatisation
Pour automatiser un processus de workflow, on recourt à un moteur de workflow (ou workflow engine) intégré dans un logiciel spécialisé. Ce moteur exécute les règles définies et gère la circulation des informations entre les différents intervenants ou systèmes. Des intégrations avec des solutions de type RPA (Robotic Process Automation) peuvent aussi être utilisées pour des tâches de saisie de données ou d’interactions plus complexes.
On trouve sur le marché des outils et logiciels d’automatisation variés. Certains se focalisent sur un usage spécifique (ex. envoi d’e-mails marketing), d’autres proposent un large éventail de fonctionnalités pour la gestion de flux multiples. Parmi les facteurs à considérer :
- La capacité à fonctionner en temps réel.
- L’intégration avec d’autres applications (CRM, ERP, etc.).
- La facilité de configuration et la mise en place rapide.
- La sécurité et la conformité aux standards (RGPD, normes internes, etc.).
4.3 Intelligence Artificielle et traitements avancés
Avec l’émergence de l’IA, les processus de workflow peuvent aller encore plus loin dans l’automatisation. Par exemple :
- Automatiser la classification de documents en fonction de mots-clés.
- Détecter des anomalies dans un processus de production grâce au Machine Learning.
- Effectuer des prévisions de demande pour ajuster la production en temps réel.
Ces approches reposent souvent sur l’analyse de grandes données (Big Data) et sur des algorithmes d’apprentissage. Elles permettent à la fois de gagner en efficacité et d’améliorer la qualité du travail. Toutefois, leur mise en place requiert des compétences informatiques poussées et un investissement conséquent.
5. Quels types de workflow existent ?
5.1 Les principaux types de workflow
Il existe plusieurs types de workflow, chacun répondant à des besoins différents en fonction de la nature de l’organisation et du process visé. On peut classer les workflow en quatre grandes catégories :
- Workflow séquentiel : Les étapes s’enchaînent de manière linéaire, sans chevauchement. Chaque tâche doit être validée avant de passer à la suivante.
- Workflow parallèle : Plusieurs tâches peuvent se dérouler simultanément, puis converger à un point de synchronisation.
- Workflow conditionnel : Les chemins diffèrent selon des règles ou des critères prédéfinis. Par exemple, si une validation échoue, on renvoie vers un circuit de correction.
- Workflow collaboratif : Les intervenants partagent en permanence des informations pour co-construire un livrable ou réaliser des actions conjointes.
5.2 Workflow opérationnel, administratif et décisionnel
En outre, on peut distinguer les workflows selon leur usage opérationnel :
- Workflow opérationnel : Concerne la mise en œuvre concrète d’un processus de travail (ex. fabrication d’un produit).
- Workflow administratif : Gère la circulation de documents, l’approbation de factures, la validation de devis, etc.
- Workflow décisionnel : Permet de faire remonter des rapports et des recommandations auprès des décideurs, qui peuvent alors prendre des décisions éclairées.
Le workflow central correspond à l’ensemble du flux principal autour duquel gravite la majorité des tâches de l’organisation. Il peut être complété par des flux de travaux secondaires.
5.3 Moteur de workflow et gestion des flux
Le moteur de workflow (ou workflow engine) est un composant clé pour exécuter les règles de gestion et piloter le flux de travaux. Il peut être intégré dans un logiciel complet ou fourni sous forme d’API pour être relié à différents systèmes. Son rôle est de :
- Interpréter les règles de passage d’une étape à une autre.
- Assurer la cohérence du flux même en cas de modification du processus.
- Contrôler l’arrivée des données d’entrée et la validation de la sortie.
- Fournir un suivi en temps réel aux responsables.
6. Comment optimiser un workflow ?
6.1 Identifier les points d’amélioration
Pour optimiser un workflow et améliorer l’efficacité, il faut d’abord identifier les goulots d’étranglement et les erreurs récurrentes. Cela peut se faire grâce à des tableaux de bord de suivi, des audits internes, ou des retours des collaborateurs. Les indicateurs les plus fréquents pour mesurer la performance d’un workflow sont :
- Le délai moyen d’exécution d’une tâche.
- Le taux de réalisées sans erreur.
- Le nombre de retours en arrière (révisions ou corrections).
- Le niveau de satisfaction des clients ou des équipes.
6.2 Mettre en place des tableaux de bord et analyser les flux
Une fois les zones de blocage repérées, on peut mettre en place des tableaux de bord de supervision. Ces tableaux de bord rassemblent diverses données statistiques sur la progression du flux et permettent un pilotage efficace. On peut par exemple y inclure :
- Des indicateurs de volumétrie (nombre de tâches traitées, nombre de documents…).
- Des indicateurs de qualité (pourcentage d’erreurs, retours clients…).
- Des indicateurs de productivité (nombre de tâches par jour, temps de traitement moyen…).
En analysant ces flux et en cherchant les causes profondes des anomalies, l’organisation peut apporter des correctifs ciblés. On pourra parfois automatiser de nouvelles tâches, revoir l’ordonnancement de certaines étapes ou modifier des règles métier jugées inadaptées.
6.3 Améliorer l’efficacité globale
L’optimisation continue d’un workflow passe aussi par :
- La formation des intervenants et des collaborateurs pour s’assurer qu’ils maîtrisent les outils.
- L’intégration de nouveaux modules, comme la détection d’anomalies via l’IA, afin de réduire les risques.
- La mise en place de solutions de stockage numérique pour centraliser l’information et faciliter la recherche.
- L’ajustement régulier des règles de gestion, au fur et à mesure de l’évolution de l’organisation ou des besoins du marché.
Le suivi de ces actions permet non seulement de gagner en efficacité, mais aussi d’atteindre un niveau de qualité supérieur et de se démarquer de la concurrence.
7. Quel logiciel de workflow choisir ?
7.1 Définir vos besoins et vos critères
Le comparatif et le choix d’un logiciel de workflow dépendent de plusieurs facteurs :
- Taille de l’entreprise et nombre d’utilisateurs.
- Complexité des processus à gérer et type de flux opérationnel.
- Budget disponible et ressources techniques internes.
- Niveau d’automatisation souhaité.
- Sécurité et conformité réglementaire (RGPD, normes ISO, etc.).
Avant de choisir, il convient de bien identifier vos besoins : avez-vous simplement besoin d’un outil de planification de projet, ou au contraire d’une solution de workflow robuste intégrée à votre ERP ? Souhaitez-vous déployer la solution en mode cloud (SaaS) ou on-premise ?
7.2 Exemples de solutions sur le marché
Il existe de nombreux logiciels de workflow en France. En voici quelques-uns, à titre indicatif :
- SoftyFlow : une solution innovante qui simplifie la gestion des processus métiers. Grâce à une automatisation avancée, une intégration fluide avec diverses applications et une interface conviviale, SoftyFlow optimise efficacement vos flux de travail pour améliorer la productivité.
- Microsoft Power Automate (anciennement Microsoft Flow) : Intégré à la suite Office 365, il permet d’automatiser un grand nombre de scénarios et de se connecter à diverses applications.
- Zapier : Un service web qui automatise les échanges de données entre un vaste écosystème d’applications cloud.
- Kissflow : Plateforme de workflow et de BPM orientée simplicité, idéal pour des processus modérés.
- ProcessMaker : Logiciel open source focalisé sur la gestion et la modélisation de processus.
- Bonita BPM : Solution de BPM française, réputée pour sa flexibilité et sa communauté active.
Le meilleur choix dépendra de votre domaine d’activité, de la taille de votre équipe et de votre besoin en automatisation. Dans tous les cas, n’hésitez pas à rechercher des retours d’expérience et à tester des versions d’essai pour comparer les fonctionnalités.
7.3 Les critères pour un meilleur comparatif
Lors de votre comparatif, portez une attention particulière à :
- L’ergonomie : L’interface est-elle adaptée aux utilisateurs ?
- Le support : Quelles sont les modalités de support technique, la langue utilisée (français, anglais…), la documentation disponible ?
- La scalabilité : Le logiciel peut-il gérer une montée en charge ou l’ajout de nouveaux process ?
- La personnalisation : Peut-on modifier facilement les règles, ajouter des champs, créer des tableaux de bord personnalisés ?
- Les fonctionnalités d’intégration : Peut-on relier le logiciel à d’autres plateformes (CRM, ERP, etc.) ?
Ces éléments vous aideront à déterminer la meilleure solution en fonction de vos objectifs et de votre environnement.
L’apport du low-code dans la mise en place des workflows
Le low-code est une approche de développement qui permet de créer et de déployer des applications ou des flux de travail (workflows) à l’aide de solutions offrant une interface visuelle et des composants préconfigurés. Grâce à ces outils low-code, même des utilisateurs non-développeurs (souvent appelés citizen developers) peuvent concevoir ou ajuster un workflow en manipulant des blocs graphiques plutôt qu’en écrivant du code complexe. Cette accessibilité accélère la mise en place de nouvelles fonctionnalités et réduit la charge de travail pour les équipes techniques, tout en facilitant la collaboration entre les différents services de l’entreprise.
Sur le plan opérationnel, le low-code apporte de nombreux avantages : il diminue les coûts liés au développement, facilite la maintenance des logiciels et améliore la réactivité face aux évolutions du marché. En permettant aux utilisateurs métiers de participer activement à la modélisation et à l’optimisation des processus, il contribue également à réduire les erreurs et à automatiser rapidement des tâches répétitives. Ainsi, l’adoption d’une plateforme low-code pour gérer les workflows constitue une opportunité d’améliorer l’efficacité, la productivité et la flexibilité globale de l’organisation.
Conclusion
Le workflow n’est pas un simple effet de mode, c’est un levier majeur pour optimiser les processus et améliorer la qualité du travail dans des délais souvent contraints. En orchestrant la gestion de flux et l’automatisation, il permet de gagner un temps précieux, de réduire les erreurs et de booster la productivité. De plus, les avancées technologiques (intelligence artificielle, solutions en cloud, etc.) ouvrent de nouvelles opportunités pour personnaliser et affiner encore davantage les workflows.
Au-delà de l’aspect technique, la réussite d’un workflow repose sur une réelle réflexion autour de la modélisation des processus, de l’organisation des équipes, du choix d’un logiciel adapté et de la formation des collaborateurs. Qu’il s’agisse de marketing, de production ou de services administratifs, cette approche méthodique assure une meilleure coordination, une traçabilité accrue et une réactivité renforcée. En investissant du temps et des ressources dans la mise en place et l’optimisation de vos flux de travail, vous vous préparez aux exigences d’aujourd’hui tout en posant des bases solides pour relever les défis futurs.